lundi 8 août 2011

vers où tu-és ?

Il y a la solitude des poètes,
l’incomplétude du corps
et la distance qui le sépare
de tout ce qui l’entoure.
Il y a la poésie, au fond,
prête à jaillir, sourde,
sous la peau, dans les os,
une parole silencieuse,
une oreille folle d’être seule
à l’entendre.
Il y a cette nature immobile,
qui lui ressemble,
qui ne veut rien,
qui ne dit rien.
J’aurais voulu être un poète
pour tenter d’aimer,
ne pas vouloir mourir.
Pour te le dire,
faudrait-il être fou ?
Que dans la poésie
il y a toi.

2 commentaires:

  1. c'est déjà être un peu poète que de voir l'autre dans la poésie. ne crois tu pas ?
    J'avais écrit un truc de ce genre moi aussi :

    J’aimerais aujourd’hui être un nouveau poème,
    J’aimerais aujourd’hui être un nouveau bohème. J’aimerais qu’aujourd’hui puisse chanter ton cœur Comme chante le mien lorsqu’il croit au bonheur.

    Etre l’âme d’un chant qu’on fredonne et qui passe
    Etre ce chant lui-même qui sur tes lèvres s’efface
    Mais je ne suis pas ce poète, je ne suis pas ce musicien
    Il ce peut que jamais tu ne chantes tel refrain

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  2. C très sympa de me dire ça. Etre un peu poète me convient très bien ;-)
    La poésie c très très très difficile et demande bcp bcp bcp de travail. Alors si g fait un peu du chemin, jsuis content ;-)
    Tu vois, toi tu fais des rimes ! C + que moi ;-)

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