samedi 1 octobre 2011

Comme à travers la vitre

J'ai rêvé d'une impossible vitalité, à l'étage trois, enroulé dans un lit, bien serré dans mes draps. Un lit qui roule, et tourne vers la chambre éthérée. Je l'entends passer près de là, et entrer.
J'ai rêvé comme j'y suis, mon esprit de coton insensible désire sa présence. Mon corps l'y aide, sa souffrance la réclame. Demeure ses traits, sans maquillage, cette énergie naturellement belle qu'elle laisse en passant, quand mon être ne peut plus déguiser son âge, tout habillé de sparadraps qu'elle décolle délicatement.
Le mystère de l'attirance reste et se prolonge lentement, goutte à goutte, et soulage.
Bientôt, elle repartira, sans laisser autre chose qu'un prénom. Il me restera d'elle un désir, qu'une douleur bleue appelle.